L’abstention consiste à ne pas participer à une élection ou à des opérations de référendum. Elle traduit soit un désintérêt total pour la vie publique, soit un choix politique actif consistant à ne pas se prononcer afin de montrer son désaccord. Ainsi, à l’occasion du référendum sur les accords de Matignon portant sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie en 1988, l’un des partis de l’opposition avait appelé ses partisans à s’abstenir pour s’opposer au texte. Néanmoins, l’abstention semble traduire une crise de la représentation et peut poser la question de la légitimité du pouvoir politique élu avec une faible participation.
Le vote blanc consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d’un référendum). Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l’élection.
Le vote nul correspond à des bulletins déchirés ou annotés
qui ne sont pas pris en compte dans les résultats de l’élection. Il est
parfois difficile d’interpréter le sens d’un vote nul. L’électeur n’a
pas forcément souhaité que son vote soit nul (il a cru, par exemple,
qu’une mention manuscrite ajoutée n’aurait aucune incidence). Mais il
arrive également que l’électeur ait volontairement déposé un bulletin
nul pour manifester son opposition aux différents candidats et
programmes présentés.
Depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections les bulletins blancs sont décomptés séparément
des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par
les responsables du bureau de vote.
Mais, comme auparavant, ils ne
seront pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls).
Cette loi est l’aboutissement d’une proposition de loi
déposée à l’Assemblée nationale en juillet 2012 qui avait pour objectif
de faire reconnaître que le vote blanc est un acte citoyen qui se
distingue de l’abstention – l’électeur s’étant déplacé jusqu’à son
bureau de vote – et exprime une volonté politique de participer au
scrutin pour dire son refus de choisir entre les candidats en lice. La
prise en compte du vote blanc pourrait permettre de faire reculer le
taux d’abstention.
Source : vie-publique.fr
Source : vie-publique.fr
Lire aussi : Présidentielle 2017: Pourquoi voter blanc ne sert toujours à rien en France
http://resistance-citoyenne.blogspot.fr/p/blog-page_79.html
http://resistance-citoyenne.blogspot.fr/p/blog-page_79.html
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